Panorama historique
"Saint-Orens, mon village" de Guilhem Castagné
La cuisine du Lauragais
Peintures et patrimoine culturel de Toulouse
"Découvrir Saint-Orens en randonnée"
La paroisse de Saint-Orens présente un panorama historique de Saint-Orens et des communes environnantes : la préhistoire, les Wisigoths et les romains, l'évêque St Orens, la légende de la construction de l'église de St-Orens, la Croix du Rond-point, monument répertorié, etc...
"Saint-Orens, mon village" de Guilhem Castagné |
"Saint-Orens, mon village" de Guilhem Castagné, éd. section 31 de l'Institut d'Estudis Occitana. Vous trouverez ce livre à la Bibliothèque Altigone. Saint-Orens, à l'origine un groupe de petits villages près de Toulouse a dû s'adapter à l'afflux des populations et à la "mégalopole régionale". Guillaume Castané est "né en 1910, il fut le témoin du St-Orens d'avant la Grande Guerre. Le St-Orens d'avant l'industrialisation".
Le livre se divise en plusieurs parties :
- Saint-Orens évêque
- Saint-Orens, son milieu naturel
- Les bâtisseurs : les trois communautés, Gameville, Cayras, Lantourville. "C'est en 1790 que fut reconnue officiellement la fusion des communautés".
- Saint-Orens, ses infrastructures, ses institutions, ses activités économiques, la vie sociale
"Mon village. Qu'il était beau mon village avec ses quelques fermes perdues dans la campagne, certaines blotties derrière un bosquet, d'autres dans la plaine, certaines tout en haut d'un côteau, mon village à moi, c'était la route ou ses abords, cette route qui était notre terrain de jeux où tous les gamins se donnaient rendez-vous."
La cuisine du Lauragais : Semaine nationale du goût du 15 au 20 octobre 2001 dans les cantines scolaires de la ville Les élèves pourront découvrir la culture culinaire de Saint-Orens et du sud occitan.
Peintures et patrimoine culturel de Toulouse |
Les élèves de CM1 de l'école Belbèze de l'Union ont fait une magnifique recherche sur les peintures du plafond de la Galerie des Arcades de la place du Capitole à Toulouse, oeuvre du peintre Raymond Moretti en 1997. Un de ces tableaux est consacré à Claude Nougaro, vous pourrez même l'entendre chanter "Ô Toulouse" ! Un autre est consacré à Pierre-Paul Riquet.
"Découvrir Saint-Orens en randonnée" Texte du dépliant élaboré par le Service Environnement de la ville de Saint-Orens. |
Les Rivières
- "La Saune et la Marcayssonne sont deux petits affluents de l'Hers qui ont des débits très irréguliers. Aussi, étaient entretenues des "nausas" qui sont constituées par des fossés larges et profonds dont le rôle est de faciliter l'écoulement des eaux et de limiter l'inondation des champs. Certins sont encore présents. Localement, on appelle aussi "rivières" les champs qui bordent les ruisseaux. L'eau, rare, était une source précieuse. Par exemple, - comme fait remarquable pour sa générosité -, en 1787, M. Soye fit cadeau à la population d'une source sur le site "d'al fonds Bourrel" pour permettre un abreuvoir pour le bétail."
Les Sols
- "Les "bolbenas" (boulbènes) sont des sols de limons et de sable au bord de la Marcaissonne. Ils sont acides et pratiquement incultes. Si le sol du côteau est calcaire, il peut être appelé "gresal", s'il est très pierreux. Les "lardenas" aussi appelées parfois "devesas" ou "bosigas"sont des friches.
- La culture du pastel a été attestée sur la commune. À la Renaissance, cette plante était cultivée pour sa teinture bleue et avait fait la fortune de la région. Plusieurs moulins pasteliers existaient au XVII° siècle. Un acte de 1652 précise que la culture était contrôlée par M. Madron, Trésorier général du Roi (le lieu-dit "Château Madron" est sur la commune de Toulouse face à Matra). Le propriétaire du château de "Cournac" possédait un "molin pastelier"."
- "a créé le canal du Midi qui fut achevé en 1681. Cette voie fluviale permit l'acheminement des récoltes et contribua à l'essor céréalier du Midi toulousain. Le lycée porte son nom en son honneur."
Les Chemins
- "La route de Revel fut construite en 1779."
Habitat
- "La plupart des métairies furent construites lors de l'essor céréalier, aju XVIII° siècle. : ce sont les "bordas" traditionnelles, maisons-bloc en terre. Elles sont constituées d'une cuisine (pièce commune) et d'une étable contigüe, sans étage, sauf le grenier. Afin de la protéger de l'autan et du cers, l'habitation est construite selon un axe Est-Ouest et les pignons exposés aux vents sont aveugles. L'entrée est exposée au sud, face au chemin. Les fermes dont l'orientation n'est pas conforme sont appelées "malviradas". Généralement, le hangar était accolé à la ferme. Le nombre d'arcades permettait d'évaluer l'importance de la ferme (une arcade pour 10 hectares)."
La Population
- "563 habitant en 1807, 596 en 1886 : Cayras avec 167 ha et 41 familles était le hameau le plus important après "le village" qui comportait 175 ha et 49 familles. L'habitat restait toutefois dispersé et tourné vers la terre (l'agriculture était presque la seule activité). Enn 1962, 812 habitants; en 1972, 2800, en 1995, 11500."
La Charité
- "La tradition des familles riches de Saint-Orens était de pratiques des aides aux indigents. En effet, la commune recevait sur son sol de riches négociants toulousains qui y établissaient des demeures pour des séjours d'été et faisaient régulièrement des dons. Ces "bonnes oeuvres" diverses restent modestes par rapport à celle de M. Labouilhe dont le testament a permis de créer l'Hospice (1881). L'établissement avait 40 lits en dortoirs où hommes et femmes vivaient séparément. Ceux qui vinrent dans cet établissement quittaient leurs familles qui les avaient à charge. Ce n'était pas de gaieté de coeur, car finir ses jours à l'hôpital n'était pas simple. En 1968, les religieuses quittèrent cet hôpital qui se transforma en maison de retraite, établissement public dirigé par des laïcs."
La Mairie
- "Le bâtiment qui réunissait les deux écoles de filles et de garçons de chaque côté, et la mairie au centre, date de 1882. Elle remplaça la première "Maison commune" qui datait de 1851. Auparavant, le portique de l'église servait aux assemblées communales. Un arbre de la liberté (ou du Centenaire) avait été planté devant la mairie en 1889."
Les Châteaux
- "L'ancien Château de Cornac a été détruit par M. Labouilhe parce qu'il était "trop humide" et a été remplacé par la métairie plus fonctionnelle. Cette ferme sert maintenant aux clubs de poteries et d'émaux.
- Le Chateau de Montpapou n'apparaît plus : il était indiqué très anciennement. Ce nom pourrait être en liaison avec saint Papoul, saint connu dans tout le Lauragais.
- Le Château de Cayras est de 1750.
- Le Château Catala est une maison de maître qui, au début du XX°, appartenait à un pasteur protestant, le Père Mayeu.
- Le Château de la Viguerie est au centre d'un important domaine agricole. Le viguier (du latin vicarius = vicaire) était le nom donné aux prévôts (magistrats royaux) dans le Midi de la France.
- Le Château du Bousquet est assez ancien puisqu'il possédait une chapelle privée avant la Révolution.
- Le Château de Soye est le plus récent. Un incendie l'a malheureusement gravement endommagé dans les années 1980."
Les Consuls
- "étaient les représentants des "hameaux" qui se réunissaient sous l'Ancien Régime. Ils précédèrent le système des mairies. Ils géraient la vie courante, assistés de "bayles" (valet en occitan) qui étaient à peu près l'équivalent des gardes champêtres de nos jours."
L'Église
- "L'église est de style gothique, avec une abside romane en cul de four du XII° siècle. Il semble que le clocher-mur en triangle, entouré d'un chemin de ronde ait été refait au XV° ou XVI°. Il existe une légende comme quoi le Diable aurait été un aide précieux pour sa construction. La fête patronale est le 8 mai. Il existe en face une croix de fer classée "monument historique" dont on sait peu de choses. La date inscrite sur le socle semble être 1478."
Le Vent d'Autan
- "Le vent du Diable. Plusieurs jours avant qu'il ne souffle, on peut voir les Pyrénées (l'autan vau bufar" l'autan va souffler). Il est souvent ravageur, fatigue hommes et bêtes. Il est néfaste à tous les plaisirs : "l'autan es pas cassaire, es pas pescaire, es pas femnejaire", il n'es pas bon pour chasser, pour pêcher, ni pour courir les dames. C'est un vent violent à toutes les époques de l'année; il est précurseur de pluie."
Restes archéologiques
- "Très peu de choses : des hâches de pierre polies au quartier "de la Côte" dans un souterrain et des restes de matériaux romains (tuiles?) vers Cayras."
Pays Républicain
- "Rappelons que le concept de "Marianne" a été inventé près d'ici à Puylaurens dans le Tarn par une "cansou patriotiquo"(chanson patriotique) et que la fusion des trois communes, Cayras, Gameville et Lantourville, en 1790 est l'élément fondateur de notre commune."
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