Théâtre

"Comédie de Saint-Orens"

"Le Mariage Forcé" de MOLIÈRE, pièce en un acte


Pièce jouée par les adolescents de 11 à 17 ans

Mise en scène de Catherine CUCY

La pièce

15 janvier1622 : naissance de Jean-Baptiste Poquelin, aîné de six enfants dont deux mourront en bas âge. Pierre Corneille a alors 16 ans, La Fontaine, un an, Cyrano de Bergerac, trois, et Madeleine Béjard, quatre. Mais c'est à Pèzenas que Molière est né. Il devient chef d'une troupe de comédiens "L'illustre théâtre".

La pièce "Le Mariage forcé" est représentée au Louvre le 29 Janvier 1664. Cette commande royale comprenait à l'origine trois actes, ponctués de ballets sur une musique de Lulli. Louis XIV qui alors raffolait de la danse, apparaissait au deuxième acte, costumé en "égyptien", autrement dit en bohémien. Les femmes ne figuraient pas dans les ballets, et étaient remplacées par des travestis. Par la suite, Molière supprima les ballets et la pièce fut réduite à un acte.

Le texte dans son intégralité peut être consulté sur le site de Molière. http://www.site-moliere.com/pieces/force01.htm

Les comédiens ( ados) :
SGANARELLE : Matthieu MACHONIN
DORIMÈNE : Chloé COUAT
GÉRONIMO : Adrien ROY
PANCRACE, philosophe : Floriane LAURENT
MARPHURIUS, philosophe : Nicolas ARRESTAT
PREMIÈRE ÉGYPTIENNE : Aurélia LANNEAU
DEUXIÈME ÉGYPTIENNE : Christelle BAUR LYCASTE : Jean-Loïc MIGNARD
ALCANTOR, père de Dorimène : Laura CHAZAL ALCIDIAS, frère de Dorimène : Charlotte BOVERY

COSTUMIÈRE : Simone

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SGANARELLE :"Et moi, je vous dis que je suis résolu de me marier et que je ne serai point ridicule en épousant la fille que je recherche.""
GÉRONIMO : "La jeune Dorimène, fille du seigneur Alcantor, avec le seigneur Sganarelle, qui n'a que cinquante trois ans ! Ô le beau mariage ! :Ô le beau mariage ! :
SGANARELLE : " Voici ma maîtresse qui vient. Ah! qu'elle est agréable! Quel air, et quelle taille ! Peut-il y avoir un homme qui n'ait, en la voyant, des démangeaisons de se marier ? DORIMÈNE :...la sévérité de mon père m'a tenue jusques ici dans une sujetion la plus fâcheuse du monde. Il y a je ne sais combien que j'enrage du peu de liberté qu'il me donne et j'ai cent fois souhaité qu'il me mariât pour sortir promptement de la contrainte où j'étais avec lui, et me voir en état de faire ce que je voudrai. Dieu merci, vous êtes venu heureusement pour cela, et je me prépare désormais à me donner du divertissement, et à réparer comme il faut le temps que j'ai perdu (.....) Mais qu'avez-vous ? Je vous vois tout changé de visage.

SGANARELLE : Ce sont quelques vapeurs qui me viennent de monter à la tête.

PANCRACE, savant : Expliquez donc votre pensée, car je ne puis la deviner

SGANARELLE : Je vous la veux expliquer aussi; mais il faut m'écouter (Pendant que Sganarelle dit : L'affaire que j'ai à vous dire, c'est que j'ai envie de me marier avec une fille qui est jeune et belle. Je l'aime fort et je l'ai demandée à son père; mais comme j'appréhende...

PANCRACE dit en même temps, sans écouter Sganarelle : La parole a été donnée à l'homme pour expliquer sa pensée; et tout ainsi que les pensées sont les portraits des choses, de même nos paroles sont-elles les portraits de nos pensées (Sganarelle, impatienté, ferme la bouche du docteur avec sa main à plusieurs reprises, et le docteur continue de parler d'abord que Sganarelle ôte sa main;)

SGANARELLE : (... ) dites-moi,un peu, suis-je menacé d'être cocu ?

DEUXIÈME ÉGYPTIENNE : Cocu?

SGANARELLE : Oui.

PREMIÈRE ÉGYPTIENNE : Cocu ?

SGANARELLE : Oui, si je suis menacé d'être cocu ?

Les deux égyptiennes dansent et chantent. La, la , la.


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