le Samedi 17 novembre 2001
En 2001, la loi 1901 de Wadeck-Rousseau fête ses 100 ans http://www.senat.fr/evenement/archives/D19/loi1901.html
La Journée des Associations se présente comme un véritable "village associatif" avec ses rues et ses quartiers.En plein centre, le "Café du Bénévole" pour se détendre et discuter autour d'un pot.
De 14h à 16h30, différentes animations sont proposées par toutes les associations culturelles, sportives, et les associations centrées sur l'animation auprès des jeunes comme auprès des adultes.
Après un film qui retrace l'historique de la loi 1901, et où l'on entend quelqu'un dire son espoir de voir avec la mise en place des trente-cinq heures, arriver de nouveaux membres dans les associations, M. Joseph Réveillère a exposé plusieurs points qui lui paraissaient importants;
La loi Le Chapelier interdisait autrefois toute association au nom de la liberté du travail; on ne pouvait se regrouper que dans le monde du travail. Cependant, les caisses de secours mutuels sont tolérées sous Napoléon III et des associations du christianisme social essaient très tôt de lutter contre les usines.
1884 : liberté syndicale
1901 : loi d'association
1902 : Fédération nationale des mutuelles de France, la FNMF
Il aura fallu 20 ans et 33 projets jusqu'à ce que Waldeck-Rousseau impose sa loi en 1901
880 000 associations estimées (estimées car on comptabilise les associations qui naissent mais on ne décompte pas celles qui meurent : les préfectures et sous-préfectures ont dans leurs fichiers des associations en léthargie depuis plus de dix ans!)
145 000 emploient du personnel et constituent 5% de l'emploi global salarié.
On comptabilise 93% d'établissements de handicapés adultes.
Le secteur associatif est jeune, il répond à des besoins ponctuels : plus de 60 000 associations se créent chaque année mais certaines disparaissent vite.
Le budget des associations provient :
pour 53 % des ressources publiques
-: 61% des municipalités
- 1,2% de l'Europe
- 17,2% du Conseil Général
- 13,7 de l'État
- 4,9 du Conseil Général
- 3% d'organismes sociaux
pour 21 % de ressources privées
Préalable : exonération d'impôts pour les associations. La règle est d'assujettir celles qui exercent des activités lucratives avec une exception pour les CAT (Centres d'Aide Par le Travail.). Elles sont 100 000 à être assujetties.
Pour la gestion et l'administration à titre bénévole, on distingue la notion de responsabilité de droit qui concerne les élus au bureau de l'association. Mais il y a parfois responsabilité de fait lorsqu'un salarié de l'entreprise se comporte comme un dirigeant de droit, qu'il engage du personnel par exemple. Il ne s'agit plus de gestion à titre bénévole.
Cadre de l'activité de l'association : elle ne doit pas concurrencer une entreprise dans le secteur géographique.
Responsabilité civile : la malveillance, le manque de surveillance sont toujours assurables.
Responsabilité pénale : lorsqu'il y a non-respect de la loi manifeste, on risque la prison.
Responsabilité fiscale : un trésorier ou un président peuvent être attaqués s'il y a faute de gestion, un déficit financier. Attention aux emplois fictifs, aux versement d'indemnités.
Il faut aussi qu'il y ait conformité de l'activité avec l'objet , c'est-à-dire à ce que l'on s'est engagé à faire dans l'association, dans les statuts. Parfois une activité évolue, il faut revoir les statuts.
Filialisation et sectorisation : si l'on tient une buvette dans le cadre de l'activité lucrative, cette activité est fiscalisée mais pas le reste des activités.
Élaboration d'un plan de risque minimum : avoir une bonne communication à l'intérieur par des compte rendus de réunions de bureaux fréquents, permet d'avoir une bonne communication et une bonne image à l'extérieur. Il faut éviter les dirigeants de fait, faire un diagnostic fiscal périodique, appliquer les règles de collégialité : les adhérents doivent partager l'idéal commun., donc encore penser aux comptes rendus de réunions et aux convocations.
Les dirigeants.doivent souscrire une assurance.